Les parois d’un bImage déperditionsâtiment sont une interface entre un climat extérieur, fluctuant selon la saison et l’heure de la journée et une ambiance intérieure que l’on souhaite à chaque instant la plus proche possible des conditions de confort.

Le rôle de l’isolation thermique est de s’opposer au passage des flux de chaleur qui tendent à traverser la paroi, de l’ambiance la plus chaude vers la plus froide. En hiver, ce mouvement va de l’intérieur vers l’extérieur et en été, c’est la chaleur extérieure qui essaie de rentrer dans le logement. En résumé, l’isolation sert aussi bien en hiver qu’en été. Tous ces transferts de chaleur sont appelés « déperditions thermiques » et sont de trois ordres :

Les déperditions surfaciques :

Ce sont les déperditions à travers les parois : murs, vitrage et toiture ; elles représentent entre 30 et 80% des déperditions.

Les déperditions par les ponts thermiques :

Ce sont les points faibles de la construction, tels que les jonctions entre murs et planchers ou les rails métalliques d’un doublage d’isolant. Ces fuites peuvent représenter entre 5 et 10% des déperditions.

Les déperditions par renouvellement d’air :

Il s’agit des infiltrations non contrôlées (mauvaise étanchéité des menuiseries, discontinuité des membranes frein-vapeur et pare-vapeur) et des fuites par les systèmes de ventilation. Ces fuites peuvent représenter entre 20 à 25% des déperditions.

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